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Azumi
2004-08-04 - Par Olivier Bonenfant

Note: 85% - Azumi est le petit dernier de Ryuhei Kitamura, réalisateur Japonais fou qui n'a pas comme spécialité le storytelling mais plutôt la maîtrise des scènes d'actions exagérées. Azumi, adapté d'un manga japonais populaire tout aussi violent, ne fait pas une exception. Azumi a la mention notable d'être le premier film de Ryuhei avec un budget aussi élevé et donc sa première possibilité de se dépasser à tous les niveaux. Ce qu'il réussit assez bien.
 


 
 
 


 
La suite

L'histoire se passe dans un Japon en guerre. Azumi est élevée avec plusieurs autres orphelins par un vieux maitre nommé Jiji pour en faire des assassins. Au moment qu'il les juge prêts à aller au combat pour restorer l'ordre et la justice au Japon, Jiji leur fait passer le test ultime: s'entretuer comme dans un champ de bataille. Ce qu'ils font avec succès. Les personnages restants partent assez déprimés dans leur mission et Azumi a carrément une liste d'épicerie de personnes à assassiner. Devinez quoi, elle réussit et restore l'ordre au Japon. Merveilleux.

Le plus drôle c'est qu'elle réussit avec une assez grande facilité. Pendant que ses sidekicks sont en majorité faibles, elle peut aisément passer à travers 200 hommes avec des épées. Par contre, les boss, un peu dans la tradition des jeux vidéos, sont généralement infiniment plus fort que les figurants. Ce qui, en fin de compte, se retrouve à être une des forces du film. On la voit donc alterner ses combats avec des figurants qui meurent à coup de dizaines et des personnages principaux surpuissants. Tout est excitant et bien cadencé, il y a une bonne dose de sang et de gore mais rien d'exagéré d'une façon grotesque. Malheureusement, il n'y a pas assez de crises de folies ingénieuses de la part de Kitamura. Mis à part le nombre élevé de figurants vers la fin, on dirait qu'il n'y a pas de scènes d'action qui se démarquent autant que celles dans Versus ou Metal Gear: Twin snakes par exemple. Évidemment, il y a le combat complètement fou entre Azumi et le méchant effeminé qui est filmé à partir d'une camera qui fait des rotations de 360 degrés sur un axe vertical. À part cette scène, il n'y pas vraiment de scènes complètement exagéré auquel Kitamura nous a habitué avec ses précédents efforts. Les dialogues entre les Azumi et ses amis sont généralement rigolos, quelques blagues viennent détendre l'atmosphère du film de temps en temps: c'est très apprécié. Sinon, quelques dialogues sont aussi "campy" et puis on s'en fout, le film se prend pas vraiment au sérieux.

L'actrice dans le rôle d'Azumi, Aya Ueto, est infiniment jolie et se promène toujours en mini-jupe.
Parmis les personnages, on reconnaitra aussi Kenichi Endo (le père dans Visitor Q) dans le rôle d'un pervers et Tak Sakaguchi (héros de Versus, Battlefield Baseball, et méchant dans Alive) dans le rôle d'un idiot barbare. Kenichi détient le rôle le plus savoureux de tout le film, regardant les jolies filles et faisant des commentaires sans cesse sur leur beauté en plein milieu d'un combat; hilarant.

Un film à voir, bien détendu, un peu saoul avec des amis.

Lien du film sur IMDB


2004-08-04 - Par Olivier Bonenfant

La face cachée
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