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Kaena, la prophécie
2004-08-04 - Par Olivier Bonenfant

Note: 55% - Kaena, la prophécie platte est une collaboration platte Canada/France. C'est un film d'animation 3D qui n'a pas d'humour, qui n'a pas vraiment d'action non plus, mais qui met en scène beaucoup de "bibittes" étranges pour le simple plaisir de la chose. Ces "bibittes" divaguent toujours et, finalement, ça nous emmerde profondément après 10 minutes. Kaena est une expérience aussi pénible qu'un lavement.
 


 
 
 


 
La suite

Sur rottentomatoes.com le film a un magnifique 4%. On parle ici d'un classique aux proportions de Gigli. Ces attaques gratuites vont être expliquées (je l'espère) dans un avenir rapproché.

Kaena vit dans un village qui se trouve dans Axis, une sorte de gros arbre géant sur la planète Astria. Évidemment, pour le petit peuple imbécile du village de Kaena, l'extérieur est inconnu. Un prètre du village en particulier fait peur à tout le monde en prétendant que quiconque déroge les règles très strictes et religieuses du village fera payer tout le village par ses actes. L'emprise du prêtre est énormément grande sur les villageois, qui croient pratiquement tout ce qu'il dit sans jamais se révolter. Celui-ci se dit évidemment en contact avec les dieux, qui lui dictent quoi faire. On se rend bien compte rapidement que ce tout ceci est malsaint, quand, à la manière d'une secte, le prêtre se met à traiter Kaena d'hérétique, la rejeter et la menacer parce qu'elle entend des voix lui dire que la sève des arbres, leur source énergie, est en train de mourir. Elle part donc à l'aventure après s'être pratiquement faite bannir du village et tentera de sauver son village d'idiots. Le film est pénible pénible pénible, le prêtre semble avoir un script qui a été "copy pasté" à plusieurs reprises. Bien vite on a profondément envie qu'il meurt au nombre de fois où il fait un discourt religieux ou un sermon à Kaena pendant de longues minutes. Sortie de son village elle découvre le monde extérieur... et dans ce monde il y a (attachez vous bien) Opaz, le dernier des hyper technologiques humanoïdes Vecariens, des Selenites, créatures de pure énergie, des Sharkens, créatures carnivores volantes, des Oligochaetes, des vers boostés par Opaz, une limace qui s'appelle Goordak et un Marauder, qui est une sorte d'animal géant. Il est évident que tout celà semble bien créatif. Mais dans le film, c'est infiniment endormant. La parade de créatures plus étranges et prophétiques les unes que les autres ne fait que nous faire décrocher de ce monde fantaisiste.

Le film nous met dans la position inconfortable de ne pas savoir lui même ou il s'en va, et comme c'est devenu une tradition dans le cinéma de science-fiction français (voir Immortel): on aime bien créer des mondes imaginaires avec plein de races et de noms étranges différents juste pour le plaisir de le faire. Encore une fois, Avec des barèmes précis, une habilité supérieure à raconter une histoire et moins de prétention, le film aurait été mieux. Comme Immortel, Kaena est très très prétencieux dans son exécution et dans la manière de présenter le monde créé pour le film. Ça tape sur les nerfs. La notion de prophécie revient énormément dans le film... même d'une manière abusive. Ceux qui parlent de la prophécie le font avec la vigueur de 10 Morpheus (The Matrix) et c'est donc hyper stressant. Ce qui en fin de compte nous donne l'impression qu'on regarde un paquet de Raéliens parler de leur fin de semaine pendant 2 heures. Personnellement, j'ai trouvé l'écoute du film pénible du début à la fin.

Techniquement, c'est très beau, l'animation est soignée, la direction artistique est très imaginative et le tout rivalise très bien avec les productions 3D américaines. Les voix livrent la marchandise.

C'est dommage parce que c'est un film qui aurait dû réussir, qui aurait dû être merveilleux. Il a été présenté à Fantasia en 2003 et y a surement reçu un accueil plus chaleureux que le mien. Il faut dire que sur ma télé, entre deux rendez-vous, il n'y avait aucun facteur pour sauver le film. Kaena est vraiment ordinaire. Les dialogues sont pénibles, sont toujours semblables et l'histoire est un assemblage de tous les films de prophécies les plus endormants jamais créés. En fait, ça sent aussi tellement le déjà vu que c'est ce qui gâche complètement le film.


2004-08-04 - Par Olivier Bonenfant

La face cachée
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