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Boy in the box
2004-08-02 - Par Olivier Bonenfant

Note: 2% - C'est un court métrage, c'est aussi une grosse merde. Je ne pense pas avoir déjà eu aussi honte et eu aussi mal pendant l'écoute d'un film dans un cinéma et, croyez-moi, je suis allé voir le film Baise-moi dans une salle de cinéma.
 


 
 
 


 
La suite

Le plus gros challenge en parlant de ce film est de trouver le moyen de critiquer (d'attaquer) certains éléments précis du film. Tout est si mêlé et si imprécis que j'ai plus l'impression qu'en essayant de me rappeler précisément du film et de trouver des faits, je retomberais dans un vortex interminable et violateur semblable à celui que mes yeux ont vécus pendant ces 30 horribles minutes. Je pourrais me rappeler de cette introduction étrange dans lequel le malaise commencait à s'installer dans ma tête et qui impliquait toutes sortes de personnages avec des têtes de papier collant ou d'ampoules échangeant quelques paroles, qui, mon dieu, ne faisaient aucun sens.

Ces 4 personnages forment une famille (DYSFONCTIONNELLE!) et leur discussion se continue pendant un long moment. La camera reste fixe et on voit la famille à travers une serrure. Cette scène tout sauf comique servait finalement d'introduction à une histoire encore plus sombre et dérangeante, celle de l'enfant dans la boite qui regardait cette famille, tout comme nous, l'auditoire, à travers la serrure de sa boîte! Il ne se souvient plus des raisons de son arrivée dans cette boîte. Mais comme il n'est qu'une forme liquide et visqueuse, il sort finalement de sa boîte et reprend une forme humaine; sa forme avant "sa mort". Il découvre donc qu'il fait partie de la famille qu'il observait et revoit les évènements entourant sa mort sous 4 angles différents à l'aide de yeux à quatre pattes qu'il dévore. Le reste du film est donc filmé en vue subjective et nous nous transportons dans les yeux des 4 personnages.

En espérant que vous découvrirez-vous même cette création tout droit sortie de l'enfer, je vous laisse en vous parlant de cette scène tout aussi horrible dans lequel une cerise symbolique vient s'écrabouiller sur le sundae du mauvais-goût... Arrivé au tour de voir l'histoire à travers les yeux du père de la famille, on le voit aux toilettes, en train de défequer, effets sonores exagérés compris, pendant quelques minutes interminables. Comme si ce n'était pas assez, il a une diarhée du tonerre (beyond thunderdome!) et regarde la merde collée dans son papier toilette à chaque fois qu'il s'essuie ce qui se produit 3 ou 4 fois, j'ai perdu le fil. Même en partant le réalisateur veut absolument qu'on se sente extrèmement mieux en montrant le contenu infect de la toilette. En temps normal, je n'ai rien contre les films qui bousculent un peu l'auditoire, j'en suis même heureux. Mais quand tout le film n'est même pas divertissant, ni drôle, il est évident que la scène de la toilette ne passe pas et ajoute à l'insulte.

Le réalisateur et grand Guru de ce chef d'oeuvre est un type qui se fait appeler Screaming Mad Georges. Le gars c'est une sorte "d'artiste" et technicien en effets spéciaux qui se masturbe surement en regardant ses films "que le monde comprennent pas". Il doit aussi vivre dans la cave chez ses parents parce qu'il se dit victime de l'idotie humaine et qu'il est un grand incompris.


Quand même...
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http://www.smgfx.com/


2004-08-02 - Par Olivier Bonenfant

La face cachée
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